Le
Miroir des Ames
le Comité du Miroir des Ames
s’investit dans un but précis :
la paix et les réconciliations
à partir d'un lieu
qui fut le plus grand champ de bataille de la Seconde Guerre Mondiale
en Europe de l’ouest.
Depuis que les guerres opposent les hommes réunis en armées,
- aucune n’a donné raison aux motivations avancées pour vouloir les justifier,
- aucune n’a atteint le succès espéré et durable.
Seul le diable fut vainqueur.
76 jours après le débarquement du 6 juin,
la capitulation des troupes nazies, le 21 août 1944,
à Tournai sur Dives,
marqua la fin de la Bataille de Normandie,
4 jours avant la libération de Paris.
Dans ce haut lieu, cette "poche",
combattirent et moururent des milliers de soldats de toutes les nations.
Une situation unique dans la seconde guerre mondiale !
L’Europe par ses Etats, les cinq continents, furent représentés
dans un espace restreint de 12 km x 12 km au milieu duquel
périrent plus de 10000 êtres humains, peut-être 12000,
en moins de trois jours de combats acharnés.
Un corridor de la mort
Les Etats y étaient souvent représentés dans les camps opposés
pour des raisons philosophiques ou par obligations.
Le Comité du Miroir des Ames y voit un site d’édification d’une école de la Paix.
Aucun autre lieu ne saurait remplacer aussi efficacement un tel champ de bataille pour enseigner la paix et obtenir les réconciliations indispensables au respect d’une mémoire mise au service de l’humanité par un enseignement bien compris.
En France, les endroits où les affrontements meurtriers
ont laissé leurs empreintes ne manquent pas.
La "Poche de Chambois"
entre Falaise, Trun, Argentan et Montormel
est l’un d’eux ... en son centre,
Tournai-sur-Dives fut le lieu
de la capitulation des troupes nazies.
En
s’affranchissant des impulsions revanchardes, en observant les séquelles
toujours présentes, élèves, vétérans,
visiteurs pourront y côtoyer la réalité et défendre
ensuite la paix et ses bienfaits, sans état d’âme.
Ce qu’un manuel sans support matériel ne peut transmettre dans sa plénitude.